04 avril 2007

À propos de quelques miches de pain

L'insistance sur la multiplication des pains peut nous pousser à chercher des références… ailleurs. On pense aisément au «Notre Père», mais souvenons-nous que cette prière ne figure pas dans l'Évangile de Marc, et sinon la Cène (14:22). Puis viennent des souvenirs du Premier testament : la manne (Exode chap. 16), l'institution de la Pâque (Pessah) (Exode 12:15-20), et l'action du prophète Élie (I Rois 17).
Êtes-vous fixés sur votre rapport au pain-aliment et au pain-symbole ? Si ce n'est pas le cas, voici encore une source d'inspiration tirée des Très Riches heures du Duc de Berry.



2 commentaires:

Robert a dit…

Soirée animée et chaleureuse à Caudéran (un mercredi encore cette fois) autour de ce texte plein d'allant mais aussi bien approprié pour la Semaine Sainte.

Nous nous sommes interrogés sur le levain d'Hérode et des pharisiens: c'est peut-être une invitation à rester sur une position légèrement a-politique ou franchement a-narchiste : certes le peuple est oppressé par les puissances étrangères, par la hiérarchie religieuse, par la suffisance des notables mais Jésus n'est pas un révolté et encore moins un guerrier. Alors qui est-il ?

La femme Syro-Phénicienne ne se pose pas la question, elle sait qu'au-delà des frontières linguistiques, religieuses, politiques elle a affaire à celui qui peut sauver, et ça lui suffit.

Prochaine réunion : vendredi 4 mai.

Anonyme a dit…

Petit supplément : merci à Élisabeth qui a eu la très bonne idée de nous faire partager un pain azyme parfumé à l'orange, quel délice, et à Yves qui nous a fait découvrir un beau chant.