Ce qu'aux autres naguère j'ai imposé, ...
"Mon Seigneur est Bezeq", est un nom propre qui est interprété de différentes manières. Est-ce que Bezeq (petite pierre) indiquerait les testicules et se moquerait ainsi de l'ennemi, comme certains le comprennent ? Peu importe !
Ce qui est sûr : A un endroit stratégique du récit, tout au début du livre des juges, la question est ainsi posée : « Mon Seigneur, c'est qui ? » Adoni-Bezeq perd, en tant que roi, la bataille, et sa vie dans la suite, ... Il a pactisé, avec un seigneur trop faible. Il a fait un mauvais choix, semble ironiser, dès l'ouverture, le rédacteur du livre des juges.
Un grand retournement est en train de se faire, sous nos yeux : Le grand roi qui était auparavant attablé, 70 rois mutilés sous sa table à ramasser des miettes, va se retrouver dans leur posture : sous la table, incapable de se tenir debout. Il est dans l'impossibilité de manier une arme ou d'autres ustensiles, voué à la mort. C'est lui-même qui énoncera la morale du récit : Ce qu'aux autres naguère j'ai imposé, Dieu me l'inflige aujourd'hui.
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