09 octobre 2006

Vite, vite, vite !


Toujours à propos du premier chapitre de Marc : la vie « moderne » doit vous sembler bien plate en comparaison du rythme échevelé du début de ce texte. Nos traductions fourmillent de « aussitôt », « ensuite », parfois « vite ». Le texte grec répète constamment la même expression « και ευθυσ » qui signifie exactement « et sur-le-champ ». Quelle précipitation ! Mais pourquoi donc ? À vous de voir !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le groupe de Saint Médard s'est posé la question :

Vite, vite ...
à la joie du baptême suit l'épreuve !
Comment concevoir cette proximité d'actions ?!

Robert a dit…

Peut-être que le temps du récit (de Marc) n'est pas le temps de l'action. L'évangéliste nous raconte une succession de faits tour à tour théologiques (le baptème, la tentation) ou d'apparence historiques (le retour en Galilée), comme s'ils survenaient d'un jour sur l'autre. Il va de soi que « ça ne s'est pas passé » exactement ainsi ; la succession proposée a surtout pour signification de nous faire « assister en direct » au ministère du Christ à travers une sélection de ses grands moments, un « best of » en somme.

Alors pourquoi baptème → tentation ? En sens inverse ça vous semblerait meilleur ?